Boubers sur Canche

Circuit Sentier de la Fontaine

Parcours sans difficultés mais demande une certaine habitude de la marche.. Cette balade est aussi l’occasion de découvrir la vallée verdoyante de Canche. Boubers sur Canche doit aussi sa réputation à son fleurissement. L.a traversée du Bois de Boubers vaut aussi le détour. Accessible toute l’année, la meilleure période s’étale d’avril à octobre

Profil et coordonnées du circuit:
Circuit Sentier de la Fontaine - Boubers sur Canche
Le parcours du circuit =  10 km - 2h30
Alt mini =  53 m - Alt maxi =  141 m
Dénivelé positif =  143 m - Dénivelé négatif =  143 m
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Départ place du général De Gaulle à Boubers sur Canche
Longitude = 02°14'14,98" E
Latitude = 50°17'28,30" N
Altitude =  59 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

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canche

Circuit Sentier de la Fontaine

Départ du parking de la place du Général de Gaulle

1 Quitter la place du Général de Gaulle en partant sur la gauche 121). Enjamber la Canche, passer devant la Ferme Fleurie puis à droite dans la rue Petites-Rues. Juste après la pépinière Hennebelle, poursuivre rue du Marais.

2 Au croisement de chemins, tourner à droite, puis enjamber à nouveau la Canche à l'aide de la passerelle et des ponceaux (mis en place par le Conseil Général du Pas-de-Calais). Poursuivre le cheminement en sous-­‐bois. Au niveau de la route, partir sur la gauche.

3 Quitter le GR 121. Poursuivre sur le chemin de terre sur le GRP Tour du Ternois Sud. Face à la barrière, emprunter la « chicane » sur la droite pour traverser la pâture à vaches (si vous passez par barrières, refermez-les bien avec les chaines, afin d'éviter que le bétail ne puisse sortir de l'enclos). À la sortie de la pâture, continuer tout droit

4Au pavillon de chasse (anciennes voitures de train), quitter le GRP Tour du Ternois Sud. Continuer tout droit à travers bois jusqu'à la route. La suivre à droite jusqu'au croisement avec la D 112.

5 Virer à gauche, longer la route sur 500 m puis tourner à droite. Descendre vers Ligny-sur-Canche.

6Avant le hangar agricole, bifurquer à droite (reprendre le GR 121). Rejoindre Boubers-sur-Canche. Suivre la route sur 60 m avant de virer à gauche. Descendre le chemin herbeux et rejoindre le point de départ


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Site Web de la ville
Boubers sur Canche

Boubers sur Canche est un village actif et accueillant, installé sur les rives de la Canche, calme et lente rivière qui traverse une vallée très verdoyante plantée de peupliers.
Le nom de Boubers apparait dès le Haut Moyen Age : au VIème siècle, les terres de Boubers appartenaient au comte de Boulogne et le village restera principauté jusqu'à la Révolution. Boubers sur Canche a été, en 1959, parmi les premiers villages fleuris de France : ici, la tradition du fleurissement est ancienne et concerne de nombreux bénévoles qui viennent aider de façon importante le personnel communal. Chacun s'investit en fonction de ses possibilités, les uns produisent les fleurs, d'autres divisent les vivaces et des systèmes de troc de plantes se mettent en place.
Le dynamisme dont fait preuve la commune a permis le maintien d'une filature de fils de lin, de plusieurs commerces, d'un restaurant, d'un camping très apprécié, le Petit Saint Jean, labellisé « Clés Vertes » pour l'attention portée aux questions environnementales.
A signaler également la présence d'une pépinière renommée pour l'intérêt et la richesse de ses collections : la Pépinière Hennebelle.



Patrimoine religieux
Eglise St Leger

L'église fut construite au 17ème siècle, durant la période espagnole de l'Artois. Elle fut vendue pendant la Révolution et en partie démolie (sauf le clocher)... [Lire la suite]
Le clocher, avec sa tour carrée, massive, renforcée par les contreforts d'angle et sa flèche octogonale en pierre à crochets est caractéristique d'un type de clocher artésien, il date de 1621. Grâce aux largesses des habitants et aux soins du curé, la nef et le choeur ont été reconstruites en 1813, le transept en 1848 et la sacristie en 1891.En 1890, la municipalité passe un marché de remplacement de vitraux de la nef avec Mr Latteux Bazin, peintre verrier.
Les vitraux du transept et du choeur sont également changés grâce aux dons de Mr Luglien Leroy, de la marquise de Hamel et de Mr Hoez, maire de Boubers.La cloche actuelle, offerte par le baron de Fourment en 1867, se nomme Aline Jeanne Louise Luglien-Leroy.
En se penchant sur le « cas » de l'église de Boubers, Alain Pruvost a fait d'intéressantes découvertes. « Avant, il y avait une église au niveau du calvaire, ouverte par les moines d'Auchy ». Mais les seigneurs de Boubers ne voulaient pas dépendre de ces moines. Alors, « ils ont ouvert leur chapelle. L'évêché d'Amiens donne l'autorisation en 1272 ». La première trace d'un lieu de culte sur l'emplacement actuel de l'église... Petit à petit, la chapelle évolue. « Le clocher et la tour de l'église sont finis en 1621. » À l'époque, l'église est beaucoup plus grande. « Il y avait trois nefs », note Alain Pruvost. Après la Révolution, premier tournant, pour l'église Saint-Léger, qui porte ce nom depuis la fin du XVIIe siècle. « Avant, c'était Saint-Martin ».Après la Révolution, donc, l'église est vendue. « Un Arrageois la rachète. On démonte tout, sauf la tour et le clocher. Elle a été vendue 16 500 francs le 27 septembre 1799. » Cinq ans plus tard, l'église renaît de ses cendres.
La reconstruction commence. « Quand l'église avait été vendue, des gens de Boubers avaient acheté plusieurs éléments de l'édifice. Certains vont les rendre. » Mais l'église est reconstruite différemment, avec une seule nef. « C'est pour ça que la chaire de l'ancienne église paraît aussi grande dans l'actuelle... » Les travaux durent jusqu'en 1813. En 1848, nouvelle évolution. « L'abbé de l'époque avait des connaissances en architecture. Il a fait construire les deux chapelles latérales. L'église s'est développée au fur et à mesure. » Avec une histoire pleine d'anecdotes. Comme lors de l'inventaire, qui faisait suite au vote de la loi de séparation des églises et de l'État, en 1905. « Le curé Étienne Grivart s'est opposé à l'inventaire du mobilier. Il a fermé l'église, a renvoyé les gens qui faisaient l'inventaire. Ils sont revenus avec les gendarmes. »
À l'intérieur, le lieu de culte se veut sobre. « Beaucoup de statues ont été données ou achetées après 1914. » Quant au calvaire, « il a été fait avec les ruines d'un calvaire qui était à l'entrée de Boubers et qui était tombé dans les années 1850.  » Les vitraux, eux, datent de 1890. « Une partie a été financée par le maire, une autre par les propriétaires de l'usine, le reste par la municipalité. » Sur les murs qui font le tour de l'église, on remarque des panneaux qui semblent être en bois. En fait, « c'est de l'imitation bois. Pour les bancs, c'est pareil ! » Dans les années 70, l'église Saint-Léger a fait l'objet de travaux. « 
Un Boubersois a repeint le chemin de croix. Il a fallu aussi refaire les piliers mettre les pierres à nu. Le plafond a également été repeint. » L'église de Boubers est peut-être jeune, mais elle a néanmoins dû subir un petit lifting...
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